SantExpo, principal salon professionnel du secteur de la santé, s’est tenu à Paris, du 20 au 22 mai. Marie-France Ambouille y a participé au titre de la commission spécialisée des droits des usagers (CSDU). Avec Yves Bhagooa, président de la Conférence régional de la santé et de l’autonomie (CRSA), elle a présenté les résultats des réunions publiques organisées il y a un an sur la place de la médecine traditionnelle dans le parcours de soins.
Leurs travaux montrent que « les tradipraticiens sont encore actifs parmi les six communautés amérindiennes ainsi que chez les businenge » et que la population évolue régulièrement entre médecine traditionnelle et médecine conventionnelle. La seconde est par exemple utilisée pour les maladies chroniques, tandis que la première pourra être sollicitée pour des aspects spirituels ou des cas plus graves. Du côté des soignants interrogés, près des deux tiers sont susceptibles d’orienter leurs patients vers la médecine traditionnelle et 86 % se disent favorables à son intégration. Quatre pourcents s’y disent totalement opposés. Parmi ses recommandations, la CRSA insiste sur la nécessité de mieux connaître les usages et les risques et sur le besoin de sensibiliser les professionnels.
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